vendredi 2 décembre 2011

lundi 22 mars 2010

CITATIONS... À COMPARAÎTRE




Sage, est-ce ?
La jeunesse est le moment propice à tous les questionnements, la vieillesse à toutes les réflexions.

Free d’homme
La liberté, c’est de ne rien s’interdire qu’on puisse se permettre.

In & Out
La vie moderne est devenue trop riche de possibilités pour les pauvres d’esprit que nous sommes demeurés.

Clé de « soul » !
La musique peut vous émouvoir jusqu’aux tréfonds de l’âme, mais rien n’a véritablement changé depuis l’époque reculée où certains cris lointains de bêtes sauvages émouvaient avec autant de force l’homme réfugié dans sa caverne.
Entre Mozart et le cri du mammouth, il n’y a pas une si grande différence.
La véritable beauté se mêle toujours d’un certain effroi.

« Je » est les autres
Dans l’existence, pour savoir ce que l’on veut, il faut véritablement se bien connaitre. Ceux qui n’ont pas cette chance ne savent que ce que les autres veulent d’eux.

Guignol
Il est plus facile de s’ennuyer que de se distraire, et pourtant l’homme cherche éperdument la distraction.

Spleen l’ancien
De nos jours, il est moins coûteux de s’ennuyer que de se distraire, et curieusement l’homme est toujours prêt à payer.

Mâle heure
D’où vient la pensée ?
Si l’homme s’était contenté de rester un animal, il serait heureux, ou plutôt il ne se poserait pas la question.
C’est sans doute par le fait qu’il ait été très tôt une espèce douée pour la contrariété, râleuse, maugréante, que s’est développé petit à petit dans son cerveau un espace libre de ressentiments divers qui l’ont détourné de ses instincts premiers.
La pensée serait donc fondée sur la profonde insatisfaction, sur l’erreur de jugement d’une espèce animale devenue caractérielle.
D’où la célèbre formule : « Errare humanum est ! » Qu’on pourrait facilement retournée en : « L’homme est une erreur. »

Aporie pour rire
Il est curieux d’imaginer qu’un jour on ne vivra plus tout en ne sachant pas qu’on est mort.

Impair et passe !
L’amour physique véritable, c’est l’abandon de soi pour celui de l’autre.
Il est donc logique qu’au fil du temps, l’une des deux parties abandonne.

mardi 16 mars 2010

L'annonciation faite à la porte. circa XXème siècle. Anonyme.



Mon Amour

Je n'ai que ma fatigue à vous proposer
mon bel ennui aussi
et cette délicieuse paresse proche du coma;
mes étirements, mes bâillements sonores, mes soupirs chuintants.
Je geins à merveille aussi, pour un rien, par plaisir parfois.
Je râle divinement et maugrée de surcroît
Je suis impatient de vous prouver mon inutilité,
mon laisser-aller, mon peu de galanterie, ma rudesse.
Voulez-vous de beaux mensonges, des non-dits, des ragots?
Je louvoie tel un serpent dans la jeune herbe tendre de mes contradictions.
Comme je sais rester insensible à tant de choses!
Vous verrez...
Ma lâcheté vous sautera aux yeux par sa pureté de cristal.
Ma veulerie est sans égale, tout le monde vous le dira.
Ah, j'ai hâte que vous me trouviez un magnifique défaut de plus, vous qui m'avez
l'air si délicate, si fine, si parfaite que je me ferais une joie de vous
décevoir chaque jour un peu plus.
Mais brisons là, je ne parle que de moi, et bien que j'adore peser sur les nerfs
et les âmes, j'apprécie au plus haut point l'ennui que me procure votre
conversation.
Mais vous partez?
Dommage... si vous saviez comme j'avais si peu de choses à vous dire.

mercredi 17 février 2010

PASSAGE COMME DES IMAGES 1 (Allo, Darty?)

Arthur Rimbaud en voulant théoriser sa pratique poétique parlait d'un "long immense et raisonné dérèglement de tous les sens".

Aujourd'hui il suffit d'un téléviseur mal règlé et le tour est joué.

Poètes, à vos zapettes!

PASSAGE COMME DES IMAGES 2 (Le tragique de circonstance)

PASSAGE COMME DES IMAGES 3 (De-light please?)